La Martinique...

 

 

 

Ensemble Folklorique "Les Balisiers" de Fort de France


 

 

Un groupe en tournée Festivals du Sud



La Martinique

 

En créole martiniquais Matinik ou Matnik, (anciennement appelée Iouanacaera ou Jouanacaera, (l'île aux iguanes) en langue caribe ou aussi Mantinino par les Autochtones (que Christophe Colomb a transcrit en île aux femmes, sans référence étymologique), est une île française située dans les Caraïbes et plus précisément dans l'archipel des Petites Antilles. La Martinique est une collectivité territoriale unique de la République française, cette collectivité territoriale se substituant au département et à la région. La Collectivité territoriale de Martinique est aussi une région ultrapériphérique de l'Union européenne.

Elle est membre associé de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO), de l’Association des États de la Caraïbe (AEC) et de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). Elle est Réserve de Biosphère UNESCO depuis 2021 pour l'intégralité de son territoire terrestre et marin.

D'abord peuplée par les amérindiens Arawaks, ceux-ci fuient à partir du IXe siècle, devant de nouveaux arrivants, également amérindiens, les Kalinagos. Christophe Colomb est le premier européen à y poser le pied en 1502, sous régence espagnole. La colonisation française y débute en 1635, menée par Pierre Belain d'Esnambuc.

La Martinique est située dans l'Arc volcanique des Petites Antilles, dans la mer des Caraïbes, entre la Dominique au nord et Sainte-Lucie au sud, à environ 420 km au nord-nord-est des côtes du Venezuela, et environ 865 km à l'est-sud-est de la République dominicaine. Le plateau continental exploitable de façon exclusive par la France a été étendu à 350 milles des côtes en 2015 (soit au-delà de la zone économique exclusive, qui reste fixée à 200 milles des côtes), après l'avis favorable de l'Organisation des Nations unies.

Selon le dernier recensement de l'Insee, la Martinique compte 361 225 habitants au 1er janvier 2020.

Toponymie

Le nom amérindien de la Martinique est Ioüanacéra ou Wanakaéra ou Joanacaera (formé du préfixe ioüana = iguane et du suffixe caéra = île) c'est-à-dire l'île aux iguanes en langue caribe.

Cependant, les Caraïbes d'Hispaniola, appelaient aussi cette île Mantinino, ou par déformation Madinina, Madiana; Mantinino étant le nom d'une île mythique des Indiens taïnos où se trouvent les femmes, que Colomb a traduit par Isla de las mujeres, l'île aux femmes (car on lui avait dit qu'elle n'était peuplée que de femmesa). Ce nom a évolué selon les prononciations et il est devenu « Martinique » et, en créole martiniquais, Matinik ou Matnik.

La Martinique doit son surnom d'« l’île aux fleurs » aux plantes exotiques de toutes les couleurs qui y sont présentes : un mélange de jaune, d’orangé, de rouge et de rose.

 

Géographie

 

L'île de la Martinique est située à 32,5 km au nord de Sainte-Lucie et à 41 km au sud-sud-est de la Dominique. D'une superficie totale de 1 128 km2, ce qui la place au troisième rang après Trinidad et la Guadeloupe dans le chapelet d'îles qui constituent les Petites Antilles ou Îles du Vent, la Martinique s'étire sur environ 60 km de longueur, pour 30 km de largeur. Le point culminant est le volcan de la montagne Pelée (1 395 m). Comme le reste des petites Antilles, la Martinique est soumise au risque sismique (aléa sismique fort) : ainsi, le 29 novembre 2007 à 15 h, heure locale, un séisme de magnitude 7,4 sur l'échelle de Richter a eu lieu au large de l'île.

La zone située au nord d'un axe Fort-de-France - Le Robert constitue la partie la plus montagneuse de l'île, domaine de la forêt tropicale, tandis que la zone située au sud de cet axe, est moins accidentée et plus sèche.

 

Peuplement

 

Le peuplement de la Martinique est relativement récent. Les premiers habitants furent les amérindiens Arawaks, qui durent fuir, à partir du ixe siècle, devant de nouveaux arrivants, également amérindiens, les Kalinagos.

Christophe Colomb est le premier européen à poser le pied en Martinique le 15 juin 1502, au cours de son quatrième voyage vers les « Indes ». Cependant, elle avait déjà été découverte (sans s’y arrêter) par Alonso de Ojeda lors de son expédition de 1499-1500. Elle figure d’ailleurs sur la carte établie par Juan de la Cosa en 1500 et on la retrouve ensuite sur la carte d'Alberto Cantino (1502) sous le nom de Ioüanacéra ou Joa nacaera (l’île aux iguanes).

La première colonie française est établie en 1635 par Pierre Belain d'Esnambuc qui prend possession de l'île au nom du roi Louis XIII26. Les Kalinagos furent à leur tour décimés ou expulsés en 1658 par les colons français.

La population a ensuite été de provenances diverses. Elle est composée majoritairement d'individus d'origine africaine apportés par les traites négrières, mais elle comprend aussi des individus d'origines européenne, indienne, moyen-orientale, ainsi qu'asiatique donnant naissance à une population métissée.

 

Drapeau de la Martinique et Armoiries de la Martinique.

 

Le drapeau de la France (bleu, blanc, rouge) est le drapeau national officiel, de même l'hymne national officiel de la France est La Marseillaise.

Drapeau adopté officiellement le 2 février 2023 par les élus de l'Assemblée de Martinique pour représenter la Martinique lors des manifestations culturelles et sportives

Le drapeau "rouge vert noir" a été adopté officiellement le 2 février 2023 par les élus de l'Assemblée de Martinique pour représenter la Martinique lors des manifestations sportives et culturelles. Le drapeau "rouge vert noir" a été créé en 1968 par l'écrivain martiniquais anticolonialiste Guy Cabort-Masson et par l'historien Alex Ferdinand dans sa présentation actuelle, c'est à dire avec un triangle rouge et de deux trapèzes, vert et noir, superposés.

 

Musiques de la Martinique

 

Les principales musiques de la Martinique sont la biguine, la mazurka créole ou mazouk, la valse créole, le quadrille ou haute-taille, le chouval-bwa, le bèlè, la kadans et le zouk.

Jocelyne Béroard, membre du groupe de zouk Kassav' est connue internationalement. Plus localement, des figures comme Eugène Mona (chanteur et flûtiste), Kali ou encore Malavoi ont su promouvoir la richesse de la langue créole. En tant que femme Edith Lefel a su gagner une place en or auprès du public avec des titres phares comme La Sirène. Marijosé Alie, aujourd'hui journaliste a collaboré avec Malavoi avant de devenir journaliste chez RFO.

Plus récemment, des chanteurs de la jeune génération ont su se hisser dans d'autres genres musicaux dont Kalash (rappeur et chanteur de dancehall) connu pour ses chansons célèbres auprès des jeunes. E.sy Kennenga (reggae et dancehall) réputé pour la douceur et les messages pacifistes de ses textes. Paille ou aussi l'Homme Paille (reggae, dancehall, hip-hop, zouk) reconnaissable à son bakoua (chapeau de paille traditionnel), il aborde de manière plus sentimentale des textes travaillés. Il y a aussi d'autres jeunes artistes talentueux tels que Méryl, Tiitof , X-Man, Maurane Voyer ou encore Stacy.

 


 ENSEMBLE FOLKLORIQUE « LES BALISIERS » 

MARTINIQUE – FRANCE 

 

La Martinique est une île de la Caraïbe française où pousse une végétation exotique et luxuriante qui lui vaut le surnom de l’Île aux fleurs. Elle est surplombée par la majestueuse montagne Pelée, imposant volcan, où se trouve la ville historique de Saint-Pierre, la Pompéi des Caraïbes. Le littoral compte des plages aux multiples teintes naturelles : au nord, le gris argenté du sable volcanique et au sud, le blanc irisé de la plage des Salines. 

La Martinique s’est aussi la générosité et la chaleur des habitants. La vie se déroule au son du zouk et au rythme du « bèlè ». Traditions et culture vibrantes et authentiques sont une richesse pour cette île. 

L’Ensemble folklorique « les Balisiers » de la Martinique, présidé par Madame Josélita FRANCISQUE, a été créé le 2 juin 1966. Il est composé de jeunes danseurs et musiciens dynamiques et motivés qui souhaitent perpétuer la tradition de l’île. Le Ballet met en scène des tableaux de la vie d'antan accompagnés de danses et musiques : valses, mazurka, taille haute, « bélè », polka, mais aussi meringué. 

Son spectacle témoigne des mélanges dont la Martinique est le théâtre. Par exemple, c’est au début du XXème siècle que la mazurka arrive en Martinique. Cette danse élégante séduit les officiers de l’armée française. Les orchestres antillais finissent par se l’approprier et lui apportent davantage de couleur. C’est alors que naît la mazurka créole, plus rythmée que la mazurka européenne. Ce fut de même pour le quadrille. Originaire d’Europe, c’est une danse de bal et de salon du XVIIème siècle. Elle est tout d’abord pratiquée dans le milieu bourgeois colonial, puis elle se répand dans les milieux plus ruraux. C’est alors qu’elle se métisse avec des rythmes d’origine africaine pour devenir la danse créole que l’on connaît aujourd’hui. Le quadrille fait partie du patrimoine de la Martinique et continue d’être transmis de génération en génération. 

Le spectacle est marqué par la biguine qui est à la fois la danse et la musique traditionnelle des Antilles. Elle apparaît en Martinique après l’abolition de l’esclavage, en 1848. Elle mélange le « bèlè » traditionnel à la polka et se décompose en trois styles différents : la biguine de rue, de bal et de salon. C’est une danse qui reste très vivante en Martinique. 

Enfin, autre richesse culturelle martiniquaise, le « bèlè ». Il regroupe danse, musique et chant. C’est le symbole de la volonté d’émancipation des esclaves. La danse « bèlè » se distingue par ses pas uniques. Au rythme des tambours, les danseurs doivent respecter la mesure. Au fil de la danse, ils peuvent adopter une gestuelle plus libre. Le répertoire « bèlè » illustre différents moments de la vie et l’histoire des Martiniquais : la lutte pour la liberté, les grandes fêtes, le travail, les rituels religieux. 

Le « bèlè » affiche une richesse musicale exceptionnelle dont l’Ensemble folklorique « les Balisiers » est le premier et le meilleur des ambassadeurs. 


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